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Dimanche 20 avril 2008 -
- Pietranera/Bastia - Soleil toute la matinée -
Notre
première nuit sur l'Ile de Beauté - entourés de ses
278 650 habitants (sans les touristes !) - s'est bien passée .
Pour quelques uns d'entre nous, partir à la découverte de
cette troisième grande île de la Mediterranée occidentale
(8720 km2) - après la Sicile (25.710 km2)
et la Sardaigne (24 089 km2) - est une grande première
et par ce dimanche matin ensoleillé nous commençons notre
périple par la visite de Bastia préfecture de la Haute Corse
(2B). En particulier des deux quartiers de la ville ancienne regroupés
autour du vieux port Terra-Vecchia - ville basse - et Terra-Nova - ville
haute-.
NB: Une petite révision de notre géographie - ou
de notre histoire - ne peut pas nuire... si si vous verrez !
Mais en attendant, il est 09h00. Les motos sont prêtes pour le départ.
Premier couac ! Par manque de vitesse... et une goulotte à mi-chemin,
deux motos se sont couchées dans la montée du garage. Pas
de bobo mais l'amour propre des deux copains - qui se reconnaîtront
- est légérement égratigné. Ils s'en remettront
rapidement !
En compagnie
de
- insulaire - qui nous a accueillis hier soir et rejoints ce matin pour
la semaine entière, nous nous regroupons sur la très vaste
et magnifique place Saint-Nicolas. |
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Les
motos stationnées, nous prenons plaisir à déambuler
sur cette place longue de 300 mètres et large de plus de 90 mètres
- une des plus grandes d'Europe - où se tient une brocante et un
mini-salon motos. Entre un kiosque à musique typique et un monument
aux morts de la guerre 1914-1918, se dresse une statue en marbre de Napoléon
en empereur romain qui fût sculptée en 1853 par le florentin
Bartolini. Et, clin d'œil du destin, au détour d'un stand,
Alain et Catherine croise Gilles un ancien collègue - motard également
- qui travaille maintenant à Bastia depuis plusieurs années.
Une photo immortalisera cette rencontre agréable en terre Corse. |
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Continuant
notre visite de la ville basse nous nous dirigeons ensuite vers le vieux
port en empruntant la Place du Marché et un dédale de ruelles
ombragées enserrées d'habitations aux façades hautes
non encore rénovées. Mais le décor est tout autre
à la sortie d'une ruelle étroite donnant sur le port et
la petite crique qui l'abrite. Sous un soleil resplendissant, les couleurs
des bateaux, des façades et volets des maisons éclatent
de contraste avec en prime le reflet dans la mer de l'église Saint-Jean-Baptiste.
MAGNIFIQUE. |
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Nous
quittons le port pour la visite de la ville haute en empruntant l'escalier
à double révolution menant au jardin Romieu. Pour la petite
histoire, il doit son nom à un coutelier originaire de Langres,
gendre d’un bourgeois bastiais, qui fit don en 1871 des grilles
de l’escalier. Un moment de détente apprécié
de tous parmi les palmiers, lauriers, pins, plantes grasses et arbustes
en fleurs. |
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Au pied de la Citadelle
- édifiée par les Génois du 15ème
au 18ème siècle - on ne se lasse pas d'admirer
la vue plongeante sur le vieux port et l'ensemble de la ville basse.
Avec au loin, tel un intrus dans la photo, le gigantisme impressionnant
d'un ferry à quai qui donne l'illusion de "rapetisser"
la ville !
Mais le temps passe et le village de Saint-Florent attend notre visite.
Comme un pique-nique est programmé ce midi, nous repassons par
le marché et - toujours sous un soleil resplendissant - quittons
la belle ville de Bastia.
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