Moto-Club de Vigneux-sur-Seine


- La Corse en moto avril 2008 -


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- Mardi 22 avril 2008 -

- Le Cap Corse -
Pietranera/Erbalunga/Rogliano/Barcaggio
- Soleil et beaucoup de vent -

Cliquez pour agrandirIl fallait s'en douter ! Après avoir goûté à la Suzuki 650 VStram, on remarque que John manifeste peu d'engouement à vouloir remonter sur la 125 Honda qu'il doit reprendre en compte ce matin chez le loueur bla... bla...bla. Jean-Pierre de Vigneux se charge donc, par téléphone, de négocier avec ce dernier un autre contrat en avançant les déboires déjà rencontrés. Après de longs palabres - sûrement une coutume locale ? - un accord convenant aux deux parties est trouvé : John ne paiera que la moitié de la location de la VStram sur les jours restants. Et pour faire bonne mesure, notre moto-club - on sait vivre à Vigneux-sur-Seine ! - en prendra 50% en charge. Very, very good. Ouf. L'honneur français - qui était en jeu rappelez-vous - est partiellement rattrapé.
Ceci fait, nous sommes prêts pour entreprendre aujourd'hui - dans le sens inverse des aiguilles d'une montre - le tour du Cap Corse - 40 km de long (x2 pour nous le soir) et 10 à 15 de large - sorte de long doigt appelé aussi "montagne dans la mer" dont le point culminant est le Mont Stello (1307 m). Par la route de la corniche - D80 en clin d'œil à Tony - , nos premiers tours de roues nous conduisent dans le village côtier d'Erbalunga surnommé le "nid des peintres". Très coloré, avancé dans la mer, ruelles étroites, restes d'une tour génoise, il est vrai que l'endroit est propice à l'inspiration. Comme déjà vue à Bastia, cette bonne impression est néanmoins nuancée par l'état de vétusté, voire d'abandon, des façades de quelques maisons dont on imagine le riche passé et qui ne demandent qu'à revivre.

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Le vent nous accompagne désormais sur la route du Cap. Nous ne manquons pas cependant de remarquer les tours génoises crénelées, rondes ou carrées - une soixantaine en tout - élevées aux 15ème et 16éme siècles pour faire face aux razzias des pirates.
Postes d'observation et d'alerte à la population, elles étaient habitées en permanence par des guetteurs qui, à la moindre voile suspecte, allumaient un feu au sommet de l'édifice pour alerter les villages perchés de l'arrière pays. Alertées également, les autres tours relayaient le danger à venir sur l'ensemble du littoral.
Littoral que nous quittons pour rejoindre le village de Rogliano où le Dieu Eole souffle avec intensité. Après les voiles des bateaux et les ailes des moulins à vent, il était loin de penser qu'un jour il prêterait son concours aux terriens pour produire de l'énergie électrique en faisant tourner des hélices !

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Nous laissons Rogliano et son parc d'éoliennes pour rejoindre "au bout du doigt" le village de Barcaggio. Nous y pique-niquerons face à l'Ile de la Giraglia. Son phare - qui balise la pointe extrême nord du cap - fut mis en service le 1er janvier 1848 après dix ans de travaux, les équipements et matériaux étant transportés à dos d'âne au sommet de cet îlot de 60 mètres de haut. Respect les Equidés !
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