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Mercredi 23 avril 2008 -
- Ghisoni/Col de Verde/Cozzano/Olivese/Col de la Vacca/Aullène/Quenza/Zonza
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Soleil toute la journée
Après
avoir franchi sans difficulté le col de Verde et sa pancarte signalétique
criblée de trous !, nous stoppons à la sortie du village
de Cozzano pour regarder s'ébattre sur le bord de la route... un
troupeau de cochons. Manifestement domestiquées, ces futures cochonailles
- pour l'heure bien rondelettes - promènent leur groin en toute
liberté, l'une d'elles n'hésitant pas à s'en servir
pour venir fouiller dans le sac à dos de Lydie !
Cette rencontre "cochonesque" terminée, nous reprenons
notre route vers le col de la Vacca à la rencontre - non prévue
- de 5,5km de travaux de voirie "tout terrain". S'il est vrai
que ces travaux sont pour des lendemains meilleurs, en attendant nous
affrontons trous en tous genres, graviers, mares boueuses... Chacun à
son rythme - suivant sa monture et son appréhension - nous progressons
à bonne distance les uns des autres.
Alors que nous reprenons tous pieds sur le bitume et que le plus dur est
passé, Robert - à l'arrêt - perd l'équilibre
et se retouve au sol avec sa passagère... non sans avoir auparavant
heurté et emmené dans sa chute Angel qui se trouvait - tranquille
sur sa moto - à ses côtés. Le point de rencontre se
trouvant à l'avant pour Robert et à l'arrière pour
Angel, les dégâts matériels se révéleront
peu importants. |
Les
motos à peine relevées - et les blessures d'amour propre
pansées - nous rencontrons des motards suisses du troisième
âge - des vieux suisses quoi ! - montés sur de superbes et
rutilantes Harley. Informés de l'état de la "route"
qu'ils vont rencontrer, ils feront demi-tour pour emprunter un itinéraire
différent. Ah les Suiiisses !
En attendant, en parlant d'itinéraire nous avons perdu le nôtre
! En pleine montée du col de la Vacca, Jean-Pierre de Vigneux -
notre GPS local - a des doutes sur la direction à suivre. Après
repérage par Philippe, nous prenons celle d'Olivese. Et le tournis
commence avec une succession de lacets serrés serrés, au
grand plaisir des pilotes mais pas forcément de toutes les passagères,
qui devront néanmoins fermer les yeux une deuxième fois
car... il va falloir remonter : nous ne sommes pas dans la bonne direction
! |